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Orange Satellite : l'opérateur lance son offre Internet en France
- par Maurine
le 20/11/2023 @ 16:49
Orange Satellite : l'opérateur lance son offre Internet en France
Maurine
16/11/23
Orange lance son offre d'Internet par satellite à très haut débit en France, principalement à destination des utilisateurs vivant dans des zones isolées sans accès à la fibre optique. De quoi rivaliser avec Starlink ?
Malgré tous les efforts des opérateurs, le déploiement de la fibre sur le territoire français prend du temps et, pire, il s'avère impossible dans certaines zones dites blanches, où la météo et la géographie imposent des défis techniques et des coûts élevés pour implanter des antennes relais. Heureusement, la connexion par satellite permet aux habitants des zones mal desservies d'avoir accès à Internet à haut débit grâce à des milliers de petits satellites circulant en orbite basse autour de la Terre. Pas étonnant qu'en quelques années à peine, le marché de la connectivité spatiale à haut débit a vu surgir de nombreux nouveaux acteurs partout dans le monde – il est d'ailleurs estimé à 16 milliards de dollars à l'horizon 2030.
En France, c'est au tour d'Orange de se lancer dans la course. En plus de la fibre, la 5G et la 4G fixe, l'opérateur historique prévoit depuis plusieurs années de lancer son offre satellitaire. Quelques jours après le lancement de sa Livebox 7, le voilà qui annonçait en grande pompe sa nouvelle offre d'accès Internet par satellite à destination des Français, et plus particulièrement aux foyers privés de la fibre optique, notamment dans les fameuses zones blanches. Cette offre, nommée Orange Satellite, est disponible à partir du 16 novembre au prix de 49,99 € par mois – le premier mois est offert –, en plus des frais de kit, avec un engagement de douze mois. Pour Jean-François Fallacher, Directeur adjoint, CEO Orange France, il s'agit d'"un nouveau pas vers le déploiement du Très Haut Débit pour tous et partout, sur le territoire métropolitain. Nous sommes fiers chez Orange de pouvoir proposer à l'ensemble de nos clients une solution d'accès au très Haut Débit grâce à notre mix technologique."
Orange Satellite : une offre Internet très haut débit
Cette offre devait initialement s'appeler "Le satellite Orange avec Nordnet", une filiale spécialisée dans les offres satellitaires de l'opérateur et qui compte déjà 25 000 clients en France métropolitaine. En effet, le service satellitaire fonctionne grâce à un partenariat conclu avec l'opérateur européen de satellites commerciaux Eutelsat et son nouveau satellite Konnect VHTS. Ce dernier a été mis en orbite l'an dernier et a une capacité théorique de 500 Gb/s. Notons que Nordnet a déjà sa propre offre d'Internet satellitaire, dont les prix vont de 40 à 80 euros par mois en fonction des services compris, auxquels il faut ajouter le coût du matériel. L'offre Orange Satellite propose des débits supérieurs aux offres satellites actuelles proposées directement par le biais de Nordnet, dont le débit maximum avec l'offre la plus onéreuse est de 100 Mb/s – à titre de comparaison, le débit avec Starlink est d'environ 200 Mb/s –, puisqu'il promet que un très haut débit pouvant grimper jusqu'à 200 Mbit/s en téléchargement (débit descendant) et à 15 Mbit/s en chargement (débit montant) – gardons néanmoins en tête qu'il ne s'agit que de débits théoriques.
Internet par satellite : une alternative à la fibre optique pour les zones isolées
La connexion Internet par satellite permet de desservir les zones les plus isolées, car elle ne nécessite pas l'installation d'infrastructures terrestres, qui reviennent très – trop – chères aux opérateurs à mettre en place à cause des conditions climatiques ou géographiques très difficiles. Il s'agit donc de la meilleure alternative pour les locaux ruraux pour bénéficier d'une connexion Internet haut débit. C'est pourquoi, d'après Orange, la nouvelle offre s'adresse essentiellement aux Français qui n'ont pas accès à la fibre optique. Christel Heydemann, directrice générale d'Orange, indiquait l'été dernier que "le satellite Orange avec Nordnet sera proposé en digital et dans l'ensemble des boutiques et services clients Orange, à un prix équivalent à celui d'une offre de fibre optique".
Avec cette nouvelle offre, Orange entre directement en concurrence avec le service du milliardaire Elon Musk, qui est proposé en France depuis 2021 pour le prix de 40 euros par mois – auxquels il faut là aussi rajouter le coût du matériel – et a déjà su conquérir le cœur de quelque 10 000 usagers –, alors même que l'entreprise vient de présenter son offre de connexion satellite destinée aux smartphones du monde entier, "baptisée Direct to Cell" (voir notre article). Il devra également faire avec les opérateurs spatiaux européens Eutelsat et OneWeb, qui ont fusionné cette année en une nouvelle entité baptisée Eutelsat Group, tandis qu'Amazon a confirmé qu'il allait lancer son offre d'Internet par satellite Kuiper en France très prochainement.
Orange Satellite : l'opérateur lance son offre Internet en France
Maurine
16/11/23
Orange lance son offre d'Internet par satellite à très haut débit en France, principalement à destination des utilisateurs vivant dans des zones isolées sans accès à la fibre optique. De quoi rivaliser avec Starlink ?
Malgré tous les efforts des opérateurs, le déploiement de la fibre sur le territoire français prend du temps et, pire, il s'avère impossible dans certaines zones dites blanches, où la météo et la géographie imposent des défis techniques et des coûts élevés pour implanter des antennes relais. Heureusement, la connexion par satellite permet aux habitants des zones mal desservies d'avoir accès à Internet à haut débit grâce à des milliers de petits satellites circulant en orbite basse autour de la Terre. Pas étonnant qu'en quelques années à peine, le marché de la connectivité spatiale à haut débit a vu surgir de nombreux nouveaux acteurs partout dans le monde – il est d'ailleurs estimé à 16 milliards de dollars à l'horizon 2030.
En France, c'est au tour d'Orange de se lancer dans la course. En plus de la fibre, la 5G et la 4G fixe, l'opérateur historique prévoit depuis plusieurs années de lancer son offre satellitaire. Quelques jours après le lancement de sa Livebox 7, le voilà qui annonçait en grande pompe sa nouvelle offre d'accès Internet par satellite à destination des Français, et plus particulièrement aux foyers privés de la fibre optique, notamment dans les fameuses zones blanches. Cette offre, nommée Orange Satellite, est disponible à partir du 16 novembre au prix de 49,99 € par mois – le premier mois est offert –, en plus des frais de kit, avec un engagement de douze mois. Pour Jean-François Fallacher, Directeur adjoint, CEO Orange France, il s'agit d'"un nouveau pas vers le déploiement du Très Haut Débit pour tous et partout, sur le territoire métropolitain. Nous sommes fiers chez Orange de pouvoir proposer à l'ensemble de nos clients une solution d'accès au très Haut Débit grâce à notre mix technologique."
Orange Satellite : une offre Internet très haut débit
Cette offre devait initialement s'appeler "Le satellite Orange avec Nordnet", une filiale spécialisée dans les offres satellitaires de l'opérateur et qui compte déjà 25 000 clients en France métropolitaine. En effet, le service satellitaire fonctionne grâce à un partenariat conclu avec l'opérateur européen de satellites commerciaux Eutelsat et son nouveau satellite Konnect VHTS. Ce dernier a été mis en orbite l'an dernier et a une capacité théorique de 500 Gb/s. Notons que Nordnet a déjà sa propre offre d'Internet satellitaire, dont les prix vont de 40 à 80 euros par mois en fonction des services compris, auxquels il faut ajouter le coût du matériel. L'offre Orange Satellite propose des débits supérieurs aux offres satellites actuelles proposées directement par le biais de Nordnet, dont le débit maximum avec l'offre la plus onéreuse est de 100 Mb/s – à titre de comparaison, le débit avec Starlink est d'environ 200 Mb/s –, puisqu'il promet que un très haut débit pouvant grimper jusqu'à 200 Mbit/s en téléchargement (débit descendant) et à 15 Mbit/s en chargement (débit montant) – gardons néanmoins en tête qu'il ne s'agit que de débits théoriques.
Internet par satellite : une alternative à la fibre optique pour les zones isolées
La connexion Internet par satellite permet de desservir les zones les plus isolées, car elle ne nécessite pas l'installation d'infrastructures terrestres, qui reviennent très – trop – chères aux opérateurs à mettre en place à cause des conditions climatiques ou géographiques très difficiles. Il s'agit donc de la meilleure alternative pour les locaux ruraux pour bénéficier d'une connexion Internet haut débit. C'est pourquoi, d'après Orange, la nouvelle offre s'adresse essentiellement aux Français qui n'ont pas accès à la fibre optique. Christel Heydemann, directrice générale d'Orange, indiquait l'été dernier que "le satellite Orange avec Nordnet sera proposé en digital et dans l'ensemble des boutiques et services clients Orange, à un prix équivalent à celui d'une offre de fibre optique".
Avec cette nouvelle offre, Orange entre directement en concurrence avec le service du milliardaire Elon Musk, qui est proposé en France depuis 2021 pour le prix de 40 euros par mois – auxquels il faut là aussi rajouter le coût du matériel – et a déjà su conquérir le cœur de quelque 10 000 usagers –, alors même que l'entreprise vient de présenter son offre de connexion satellite destinée aux smartphones du monde entier, "baptisée Direct to Cell" (voir notre article). Il devra également faire avec les opérateurs spatiaux européens Eutelsat et OneWeb, qui ont fusionné cette année en une nouvelle entité baptisée Eutelsat Group, tandis qu'Amazon a confirmé qu'il allait lancer son offre d'Internet par satellite Kuiper en France très prochainement.
N'utilisez surtout pas ce chargeur de téléphone vendu en France - vous pouvez vous électrocuter
- par Maurine
le 11/11/2023 @ 17:01
N'utilisez surtout pas ce chargeur de téléphone vendu en France - vous pouvez vous électrocuter
Maurine
11/11/23
Depuis le 7 novembre, le groupe France Production Électronique rappelle certains de ses chargeurs USB pour smartphone en raison d'un risque d'électrocution. Attention si vous possédez un de ces accessoires !
Attention aux appareils et accessoires que vous achetez, car tous ne sont pas de bonne qualité ! Rappel Conso, le site gouvernemental de signalements de produits présentant des risques ou des dysfonctionnements, a alerté ce mardi 7 novembre au sujet d'un chargeur USB pouvant causer des électrocutions. Aussi, le groupe France Production Électronique (FPE) rappelle le modèle USB 5 V / 1 A pour smartphones et autres appareils électroniques. Ce chargeur a été distribué dans toute la France depuis deux ans, entre avril 2021 et le 15 septembre dernier, dans les magasins Mr Bricolage, Briconautes, Bricorama, Cofaq, Intermarché et Leclerc. Il se pourrait donc que vous en possédiez un. Si c'est le cas, pour savoir si vous êtes concerné par le rappel, regardez la référence de votre chargeur. Les références du lot concerné sont les suivantes : 001625-0121-XXXX, 001625-0421-XXXX, 001625-0521-XXXX, 001625-0822-XXXX, 001625-0222-XXXX, 001625-1222-XXXX, et le 001625-0423-XXXX.
"Les conducteurs de la fiche d'alimentation ne sont pas suffisamment fixés", indique le site de Rappel Conso. "En cas de détachement, la ligne de fuite entre les parties actives des conducteurs et les parties accessibles est inférieure à la valeur prescrite de 4,8 mm (3,9 mm mesuré)", ce qui peut provoquer un "choc électrique". Il y a donc un risque d'électrocution qui n'est surtout pas à prendre à la légère ! Et dire qu'il a fallu attendre plus de deux ans avant de se rendre compte du problème ! Si vous possédez ce chargeur chez vous, vous êtes invité à ne surtout plus l'utiliser et à le rapporter à son point de vente le plus vite possible. Vous avez jusqu'au 30 avril 2024 pour le faire et ainsi bénéficier d'un remboursement du produit. Si vous avez la moindre question ou si vous avez besoin d'informations supplémentaires, contactez le 08 25 05 62 60.
Ce n'est pas la première fois qu'un chargeur USB est décrété dangereux. Il y a déjà eu de nombreux signalements d'appareils qui, posaient problème, notamment en raison d'échauffement excessif entrainant des débuts d'incendie. Il faut savoir que ces dispositifs électroniques qui transforment un courant alternatif à 230 V en courant continu à 5 V véhiculent des puissances qui peuvent être assez importants, surtout quand ils sont de type "charge rapide". Ce qui peut entrainer un dysfonctionnement si les composants électroniques qu'ils contiennent sont de mauvaise qualité, ou s'ils sont mal gérés. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle il vaut mieux ne pas les laisser branchés en permanence, sans surveillance, notamment la nuit.
Les entreprises ne sont jamais à l'abri d'un produit défectueux car, malheureusement, l'erreur est humaine. Toutefois, mieux vaut passer par des marques dont vous êtes certain de la fiabilité lorsque vous achetez des appareils électriques et électroniques. Vous payerez peut-être un peu plus cher mais, au moins, vous serez certain que les produits respectent bien les normes de sécurité en vigueur en France et en Europe. Toujours est-il que nous vous conseillons d'aller jeter régulièrement un coup d’œil sur le site de Rappel Conso afin d'être sûr de ne pas conserver chez vous des produits reconnus comme dangereux. En l'espace de seulement deux ans, 8 000 produits ont déjà été concernés par des rappels. Cela concerne majoritairement les produits alimentaires, mais tous types de produits peuvent être concernés : les vêtements, l'hygiène, les appareils électriques, les bijoux… Les motifs sont plus ou moins graves, allant d'un problème d'étiquetage à la présence de substance interdite ou de bactéries, en passant par la présence éventuelle de corps étrangers. Alors, prudence est mère de sûreté !
N'utilisez surtout pas ce chargeur de téléphone vendu en France - vous pouvez vous électrocuter
Maurine
11/11/23
Depuis le 7 novembre, le groupe France Production Électronique rappelle certains de ses chargeurs USB pour smartphone en raison d'un risque d'électrocution. Attention si vous possédez un de ces accessoires !
Attention aux appareils et accessoires que vous achetez, car tous ne sont pas de bonne qualité ! Rappel Conso, le site gouvernemental de signalements de produits présentant des risques ou des dysfonctionnements, a alerté ce mardi 7 novembre au sujet d'un chargeur USB pouvant causer des électrocutions. Aussi, le groupe France Production Électronique (FPE) rappelle le modèle USB 5 V / 1 A pour smartphones et autres appareils électroniques. Ce chargeur a été distribué dans toute la France depuis deux ans, entre avril 2021 et le 15 septembre dernier, dans les magasins Mr Bricolage, Briconautes, Bricorama, Cofaq, Intermarché et Leclerc. Il se pourrait donc que vous en possédiez un. Si c'est le cas, pour savoir si vous êtes concerné par le rappel, regardez la référence de votre chargeur. Les références du lot concerné sont les suivantes : 001625-0121-XXXX, 001625-0421-XXXX, 001625-0521-XXXX, 001625-0822-XXXX, 001625-0222-XXXX, 001625-1222-XXXX, et le 001625-0423-XXXX.
"Les conducteurs de la fiche d'alimentation ne sont pas suffisamment fixés", indique le site de Rappel Conso. "En cas de détachement, la ligne de fuite entre les parties actives des conducteurs et les parties accessibles est inférieure à la valeur prescrite de 4,8 mm (3,9 mm mesuré)", ce qui peut provoquer un "choc électrique". Il y a donc un risque d'électrocution qui n'est surtout pas à prendre à la légère ! Et dire qu'il a fallu attendre plus de deux ans avant de se rendre compte du problème ! Si vous possédez ce chargeur chez vous, vous êtes invité à ne surtout plus l'utiliser et à le rapporter à son point de vente le plus vite possible. Vous avez jusqu'au 30 avril 2024 pour le faire et ainsi bénéficier d'un remboursement du produit. Si vous avez la moindre question ou si vous avez besoin d'informations supplémentaires, contactez le 08 25 05 62 60.
Ce n'est pas la première fois qu'un chargeur USB est décrété dangereux. Il y a déjà eu de nombreux signalements d'appareils qui, posaient problème, notamment en raison d'échauffement excessif entrainant des débuts d'incendie. Il faut savoir que ces dispositifs électroniques qui transforment un courant alternatif à 230 V en courant continu à 5 V véhiculent des puissances qui peuvent être assez importants, surtout quand ils sont de type "charge rapide". Ce qui peut entrainer un dysfonctionnement si les composants électroniques qu'ils contiennent sont de mauvaise qualité, ou s'ils sont mal gérés. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle il vaut mieux ne pas les laisser branchés en permanence, sans surveillance, notamment la nuit.
Les entreprises ne sont jamais à l'abri d'un produit défectueux car, malheureusement, l'erreur est humaine. Toutefois, mieux vaut passer par des marques dont vous êtes certain de la fiabilité lorsque vous achetez des appareils électriques et électroniques. Vous payerez peut-être un peu plus cher mais, au moins, vous serez certain que les produits respectent bien les normes de sécurité en vigueur en France et en Europe. Toujours est-il que nous vous conseillons d'aller jeter régulièrement un coup d’œil sur le site de Rappel Conso afin d'être sûr de ne pas conserver chez vous des produits reconnus comme dangereux. En l'espace de seulement deux ans, 8 000 produits ont déjà été concernés par des rappels. Cela concerne majoritairement les produits alimentaires, mais tous types de produits peuvent être concernés : les vêtements, l'hygiène, les appareils électriques, les bijoux… Les motifs sont plus ou moins graves, allant d'un problème d'étiquetage à la présence de substance interdite ou de bactéries, en passant par la présence éventuelle de corps étrangers. Alors, prudence est mère de sûreté !
Abonnement Windows : non, il ne faudra pas payer chaque mois pour utiliser Windows
- par _Felix
le 11/10/2023 @ 16:53
Abonnement Windows : non, il ne faudra pas payer chaque mois pour utiliser Windows
Félix-08/10/23 17:05
Contrairement à ce qu'affirme une rumeur, Microsoft ne proposera pas Windows sur abonnement payant. En revanche, l'éditeur pourrait ouvrir prochainement son service de PC virtuel Windows 365 au grand public.
Depuis quelques jours, la planète tech s'enflamme à propos d'un éventuel abonnement à Windows. Plus exactement, d'une formule qui consisterait à s'acquitter d'un forfait mensuel pour utiliser Windows 12, la prochaine mouture du système d'exploitation des PC, comme on le fait pour Microsoft 365, Adobe Creative Suite, Netflix, Spotify et de nombreux autres services en ligne. Fort heureusement, il n'en est rien comme le rapporte Windows Central dans un article publié le 6 octobre 2023.
Windows 12 : toujours une licence à vie classique
De fait, cette rumeur pour le moins inquiétante a enflé après une étonnante découverte de Deskmodder, rendue publique le 4 octobre. Les experts de ce site spécialisé allemand ont en effet trouvé dans le code d'une préversion de Windows des références à une formule d'abonnement (Édition abonnement, Type d'abonnement et Statut de l'abonnement). Il n'en fallait pas plus pour affoler nombre d'observateurs du monde Microsoft qui ont aussitôt tiré la sonnette d'alarme, en prédisant une transformation majeure du modèle économique de Windows, qui consisterait à forcer les utilisateurs à payer un abonnement mensuel pour utiliser le système d'exploitation sur leur ordinateur.
Sauf que selon Windows Central, ces mentions feraient référence à l'abonnement Windows 11 IoT Enterprise, une édition spéciale que Microsoft propose aux entreprises, et pas à une version grand public de Windows. En clair, Windows 12, comme Windows 11, devrait être commercialisé normalement, sous la forme d'une licence "à vie", payée une fois pour toutes, soit lors de l'achat d'un nouveau PC avec une version préinstallée – le coût de la licence étant alors inclus et "caché" dans le prix de l'ordinateur –, soit en achetant une version "séparée" à installer. Et on peut même d'ores déjà parier sur le fait que Microsoft proposera une mise à jour gratuite depuis Windows 11, comme l'éditeur l'a fait auparavant pour passer de Windows 7 ou 8 à Windows 10 puis à Windows 11. Et ce, d'autant plus que Windows 11 ne rencontre clairement pas le succès attendu… Bref, il n'y a clairement rien à craindre : nous pourrons continuer à utiliser Windows sans avoir à payer chaque mois pour un abonnement.
Windows 365 : le Cloud Computing pour tous
Mais cela ne veut pas dire que Microsoft ne proposera pas d'abonnement. L'éditeur le fait déjà pour sa suite bureautique Microsoft 365, qui pourrait ajouter des fonctions d'IA supplémentaires à Windows, à travers Copilot. Mais, ce que peu de gens savent, c'est que Microsoft propose aussi par ailleurs un service baptisé Windows 365, également sur abonnement – payant, évidemment ! Et comme Windows Latest l'a révélé en juillet 2023, il est possible que ce service destiné actuellement aux entreprises soit décliné prochainement dans une version grand public. Et c'est sans doute la conjonction de ces informations et révélations qui a semé la confusion dans les esprits, Microsoft étant particulièrement maladroit dans sa communication autour de Windows comme nous l'avons déploré à plusieurs reprises cette année
Pour tenter de comprendre ce qui pourrait se tramer, il convient de revenir sur le principe de Windows 365. Ce service n'est pas nouveau : il existe depuis 2020. Mais il est depuis réservé aux entreprises à travers deux formules baptisées Windows 365 Business et Windows 365 Entreprise, facturées de 31 à 67 euros par mois selon la configuration choisie. De fait, et c'est essentiel, Windows 365 n'est pas une version de Windows sur abonnement, comme on pourrait le penser le craindre, même, mais un service complet de Cloud Computing, à l'image de ce que propose le Français Shadow . En clair, il donne accès, à travers un abonnement, à un PC virtuel s'utilisant via Internet. Et ce, depuis n'importe quel appareil connecté ou presque.
En pratique, il suffit de se connecter au service à l'aide d'un compte – Microsoft évidemment…–, de choisir une formule d'abonnement, puis de sélectionner une configuration de selon ses besoins pour utiliser un ordinateur distant sous Windows 11, en le contrôlant avec un clavier, une souris et un écran. L'idée, c'est que tout se fait à distance, en mode cloud, sur le PC virtuel hébergé par les serveurs de Microsoft : les seules informations qui transitent sont les commandes (texte saisi, actions sur la souris…) et l'affichage, qui diffusé en en streaming, un peu come une vidéo Netflix. L'appareil utilisé n'a ainsi pas besoin d'être puissant puisque tout est déporté : les applications s'exécutent sur le PC virtuel, qui effectue tous les calculs et tous les traitements, et qui stocke touts les fichiers sur les serveurs. Voilà pourquoi on peut, en théorie, le piloter avec une tablette ou un smartphone, même si un ordinateur semble plus indiqué dans le cas de Windows.
Windows 365 : des configurations à la demande
Les avantages mis en avant par Microsoft sont nombreux. Outre le fait qu'il n'est pas nécessaire d'avoir une machine puissante pour utiliser un PC virtuel, les applis et les fichiers qu'il stocke restent accessibles de n'importe où via une connexion Internet, exactement comme les données stockées dans OneDrive. Pas besoin non plus de s'embêter avec des mises à jour et d'autres procédures de sécurité, puisqu'elles sont gérées automatiquement par Microsoft sur le PC virtuel. Enfin, il est très facile de faire évoluer l'ordinateur distant selon ses besoins en choisissant une nouvelle configuration : de quoi, en principe, profiter de l'équivalent d'un PC gamer depuis une machine d'entrée de gamme, sans avoir à invertir dans des composants coûteux.
Pour l'heure, Microsoft propose trois configurations dans ses formules professionnelles, avec 2 ou 4 processeurs virtuels, 4, 8 ou 16 Go de mémoire vive et 128 Go de stockage. On ignore les plans de l'éditeur pour sa future déclinaison grand public, mais on peut imaginer des configurations plus musclées avec davantage de stockage ou un véritable GPU pour faire tourner des jeux. De même, on ne sait rien non plus des tarifs envisagés. Mais Windows Latest table sur un prix de base équivalent à une dizaine d'euros par mois. Bien entendu, on imagine aisément que la firme de Redmond proposera une offre couplée à Microsoft 365, sa suite bureautique en mode cloud, pour une utilisation familiale complète clés en main.
Windows 365 : location vs achat
Difficile pour autant de savoir si ce concept novateur, qui préfigure sans doute un certain avenir de l'informatique, saura réellement convaincre des particuliers. D'une part, se pose le problème de la localisation des données, que tout le monde n'a pas envie de laisser sur les serveurs d'une entreprise commerciale, par essence privée. De l'autre, se pose la question du coût. Même à 10 euros par mois, soit 120 euros par an, est-il plus rentable de louer un ordinateur virtuel que d'en acheter un, même très modeste. D'autant qu'une fois l'abonnement résilié, on ne peut évidemment plus utiliser le PC virtuel. Et qu'il faut de toute façon un appareil pour utiliser le service. Bref, comme pour un logement,, c'est l'éternel débat entre la location et l'achat. Pas sûr que les mentalités des utilisateurs de PC actuels soient prêts à adopter ce nouveau modèle… Une chose semble toutefois certaine : l'arrivée de Windows 365 dans la sphère grand public ne signera pas l'arrêt du Windows local et définitif tel que nous le connaissons. Chacun devrait pouvoir continuer à utiliser un PC classique pendant de longues années.
Abonnement Windows : non, il ne faudra pas payer chaque mois pour utiliser Windows
Félix-08/10/23 17:05
Contrairement à ce qu'affirme une rumeur, Microsoft ne proposera pas Windows sur abonnement payant. En revanche, l'éditeur pourrait ouvrir prochainement son service de PC virtuel Windows 365 au grand public.
Depuis quelques jours, la planète tech s'enflamme à propos d'un éventuel abonnement à Windows. Plus exactement, d'une formule qui consisterait à s'acquitter d'un forfait mensuel pour utiliser Windows 12, la prochaine mouture du système d'exploitation des PC, comme on le fait pour Microsoft 365, Adobe Creative Suite, Netflix, Spotify et de nombreux autres services en ligne. Fort heureusement, il n'en est rien comme le rapporte Windows Central dans un article publié le 6 octobre 2023.
Windows 12 : toujours une licence à vie classique
De fait, cette rumeur pour le moins inquiétante a enflé après une étonnante découverte de Deskmodder, rendue publique le 4 octobre. Les experts de ce site spécialisé allemand ont en effet trouvé dans le code d'une préversion de Windows des références à une formule d'abonnement (Édition abonnement, Type d'abonnement et Statut de l'abonnement). Il n'en fallait pas plus pour affoler nombre d'observateurs du monde Microsoft qui ont aussitôt tiré la sonnette d'alarme, en prédisant une transformation majeure du modèle économique de Windows, qui consisterait à forcer les utilisateurs à payer un abonnement mensuel pour utiliser le système d'exploitation sur leur ordinateur.
Sauf que selon Windows Central, ces mentions feraient référence à l'abonnement Windows 11 IoT Enterprise, une édition spéciale que Microsoft propose aux entreprises, et pas à une version grand public de Windows. En clair, Windows 12, comme Windows 11, devrait être commercialisé normalement, sous la forme d'une licence "à vie", payée une fois pour toutes, soit lors de l'achat d'un nouveau PC avec une version préinstallée – le coût de la licence étant alors inclus et "caché" dans le prix de l'ordinateur –, soit en achetant une version "séparée" à installer. Et on peut même d'ores déjà parier sur le fait que Microsoft proposera une mise à jour gratuite depuis Windows 11, comme l'éditeur l'a fait auparavant pour passer de Windows 7 ou 8 à Windows 10 puis à Windows 11. Et ce, d'autant plus que Windows 11 ne rencontre clairement pas le succès attendu… Bref, il n'y a clairement rien à craindre : nous pourrons continuer à utiliser Windows sans avoir à payer chaque mois pour un abonnement.
Windows 365 : le Cloud Computing pour tous
Mais cela ne veut pas dire que Microsoft ne proposera pas d'abonnement. L'éditeur le fait déjà pour sa suite bureautique Microsoft 365, qui pourrait ajouter des fonctions d'IA supplémentaires à Windows, à travers Copilot. Mais, ce que peu de gens savent, c'est que Microsoft propose aussi par ailleurs un service baptisé Windows 365, également sur abonnement – payant, évidemment ! Et comme Windows Latest l'a révélé en juillet 2023, il est possible que ce service destiné actuellement aux entreprises soit décliné prochainement dans une version grand public. Et c'est sans doute la conjonction de ces informations et révélations qui a semé la confusion dans les esprits, Microsoft étant particulièrement maladroit dans sa communication autour de Windows comme nous l'avons déploré à plusieurs reprises cette année
Pour tenter de comprendre ce qui pourrait se tramer, il convient de revenir sur le principe de Windows 365. Ce service n'est pas nouveau : il existe depuis 2020. Mais il est depuis réservé aux entreprises à travers deux formules baptisées Windows 365 Business et Windows 365 Entreprise, facturées de 31 à 67 euros par mois selon la configuration choisie. De fait, et c'est essentiel, Windows 365 n'est pas une version de Windows sur abonnement, comme on pourrait le penser le craindre, même, mais un service complet de Cloud Computing, à l'image de ce que propose le Français Shadow . En clair, il donne accès, à travers un abonnement, à un PC virtuel s'utilisant via Internet. Et ce, depuis n'importe quel appareil connecté ou presque.
En pratique, il suffit de se connecter au service à l'aide d'un compte – Microsoft évidemment…–, de choisir une formule d'abonnement, puis de sélectionner une configuration de selon ses besoins pour utiliser un ordinateur distant sous Windows 11, en le contrôlant avec un clavier, une souris et un écran. L'idée, c'est que tout se fait à distance, en mode cloud, sur le PC virtuel hébergé par les serveurs de Microsoft : les seules informations qui transitent sont les commandes (texte saisi, actions sur la souris…) et l'affichage, qui diffusé en en streaming, un peu come une vidéo Netflix. L'appareil utilisé n'a ainsi pas besoin d'être puissant puisque tout est déporté : les applications s'exécutent sur le PC virtuel, qui effectue tous les calculs et tous les traitements, et qui stocke touts les fichiers sur les serveurs. Voilà pourquoi on peut, en théorie, le piloter avec une tablette ou un smartphone, même si un ordinateur semble plus indiqué dans le cas de Windows.
Windows 365 : des configurations à la demande
Les avantages mis en avant par Microsoft sont nombreux. Outre le fait qu'il n'est pas nécessaire d'avoir une machine puissante pour utiliser un PC virtuel, les applis et les fichiers qu'il stocke restent accessibles de n'importe où via une connexion Internet, exactement comme les données stockées dans OneDrive. Pas besoin non plus de s'embêter avec des mises à jour et d'autres procédures de sécurité, puisqu'elles sont gérées automatiquement par Microsoft sur le PC virtuel. Enfin, il est très facile de faire évoluer l'ordinateur distant selon ses besoins en choisissant une nouvelle configuration : de quoi, en principe, profiter de l'équivalent d'un PC gamer depuis une machine d'entrée de gamme, sans avoir à invertir dans des composants coûteux.
Pour l'heure, Microsoft propose trois configurations dans ses formules professionnelles, avec 2 ou 4 processeurs virtuels, 4, 8 ou 16 Go de mémoire vive et 128 Go de stockage. On ignore les plans de l'éditeur pour sa future déclinaison grand public, mais on peut imaginer des configurations plus musclées avec davantage de stockage ou un véritable GPU pour faire tourner des jeux. De même, on ne sait rien non plus des tarifs envisagés. Mais Windows Latest table sur un prix de base équivalent à une dizaine d'euros par mois. Bien entendu, on imagine aisément que la firme de Redmond proposera une offre couplée à Microsoft 365, sa suite bureautique en mode cloud, pour une utilisation familiale complète clés en main.
Windows 365 : location vs achat
Difficile pour autant de savoir si ce concept novateur, qui préfigure sans doute un certain avenir de l'informatique, saura réellement convaincre des particuliers. D'une part, se pose le problème de la localisation des données, que tout le monde n'a pas envie de laisser sur les serveurs d'une entreprise commerciale, par essence privée. De l'autre, se pose la question du coût. Même à 10 euros par mois, soit 120 euros par an, est-il plus rentable de louer un ordinateur virtuel que d'en acheter un, même très modeste. D'autant qu'une fois l'abonnement résilié, on ne peut évidemment plus utiliser le PC virtuel. Et qu'il faut de toute façon un appareil pour utiliser le service. Bref, comme pour un logement,, c'est l'éternel débat entre la location et l'achat. Pas sûr que les mentalités des utilisateurs de PC actuels soient prêts à adopter ce nouveau modèle… Une chose semble toutefois certaine : l'arrivée de Windows 365 dans la sphère grand public ne signera pas l'arrêt du Windows local et définitif tel que nous le connaissons. Chacun devrait pouvoir continuer à utiliser un PC classique pendant de longues années.
Windows 11 KB5030310 : une curieuse mise à jour en attendant la version 23H2
- par _Felix le 30/09/2023 @ 16:55
Windows 11 KB5030310 : une curieuse mise à jour en attendant la version 23H2
Félix 27/09/23
Contrairement à ce qui était attendu, Microsoft n'a pas sorti la version 23H2 de Windows 11 ce 26 septembre, mais une étrange mise à jour intermédiaire, avec quelques nouveautés… et sans Copilot, le fameux assistant dopé à l'IA.
Nous le répétons depuis des mois : Microsoft fait n'importe quoi avec Windows 11. Et ce n'est visiblement pas près de s'arrêter. Ainsi, lors d'une présentation de rentrée en grandes pompes il y a seulement quelques jours, l'éditeur avait promis l'arrivée d'une version majeure, la fameuse 23H2 – 23 pour 2023 et H2 pour second semestre –, comportant un lot important de nouveautés et d'améliorations. Sur son site officiel, la firme de Redmond avait même publié le menu, promettant près de 150 nouvelles fonctions, en particulier l'introduction de Copilot, son nouvel assistant dopé à l'IA. La date était même indiquée en clair : le 26 septembre. Par un curieux hasard de calendrier, c'était aussi le jour choisi par Apple pour publier macOS 14 Sonoma, la nouvelle version de son système d'exploitation pour Mac – la simple rencontre des grands esprits ?
Windows 11 KB5030310 : une simple mise à jour intermédiaire
Seulement voilà, si le nouvel OS d'Apple est bien arrivé mardi 26 septembre à l'heure dite, aucune trace de la nouvelle grande mouture de Windows 11 dans Windows Udpate – ni ailleurs. Contrairement à ce que certains de nos confrères avaient annoncé prématurément ces dernières semaines, point de version 23H2 à l'horizon. À la place, une mise à jour en mode "aperçu" : une Build 22621.2361 simplement estampillée KB5030310 dans la terminologie Microsoft – poésie, quand tu nous tiens…
Inutile de dire que la nouvelle a plutôt déçu les spécialistes. D'autant que cette Build ne brille pas vraiment par ses merveilles. La principale amélioration mise en avant par Microsoft consiste en l'arrivée de sites Web personnalisés dans la section Recommandé du menu Démarrer. "Cette mise à jour introduit les sites web dans la section Recommandé du menu Démarrer. Ces sites web seront personnalisés pour vous et proviennent de votre historique de navigation. Cela vous permet d'accéder rapidement aux sites web qui sont importants pour vous. Vous pouvez supprimer n'importe quelle URL de site web de la section Recommandé à l'aide du menu contextuel. Pour désactiver la fonctionnalité, accédez à Paramètres > Personnalisation > Démarrer", explique l'éditeur dans ses notes de version. Autrement dit, une fonction qui fait la même chose que les favoris ou la page d'accueil d'un navigateur ? Waouh !
Et le reste des "nouveautés" présentées est du même acabit, avec surtout de nombreuses corrections de problèmes concernant, pêle-mêle, le bouton de recherche, le mode veille, un bug d'Excel lors du partage de PDF dans Outlook (sic !) ou encore le calendrier et les contacts iCloud. La liste des améliorations mentionnées est aussi courte qu'édifiante : signalons simplement la prise en charge les changements d'heure d'été au Groenland, le changement d'orthographe de la capitale de l'Ukraine de Kiev à Kiev – tout est vrai. Pas de doute, Microsoft vend du rêve !
Mais la meilleure blague reste l'absence de Copilot, dont l'intégration avait été pourtant officiellement promise quelques jours plus tôt. Inutile de le charger après l'installation de la mise à jour : il n'est pas là ! "Copilot dans Windows sera lancé en avant-première sur certains marchés mondiaux dans le cadre de la dernière mise à jour de Windows 11. Les marchés initiaux pour l'aperçu de Copilot dans Windows comprennent l'Amérique du Nord et certaines parties de l'Asie et de l'Amérique du Sud. Nous avons l'intention d'ajouter d'autres marchés au fil du temps", peut-on lire en guise d'explication dans une discrète note de Microsoft. Autrement : attendez votre tour !
Windows 11 : y a-t-il un Copilot dans la version ?
Vous l'aurez compris, cette mise à jour n'est pas à la hauteur de ce que l'on attendait de Microsoft. Pas question de la bouder pour autant, même s'il n'y a pas d'urgence à l'installer – c'est d'ailleurs souvent plus prudent, pour éviter d'essuyer quelques plâtres bien salissants… D'autant que, très curieusement, elle intègre certaines des nouveautés prévues pour 23H2, comme l'écran des accueil des paramètres – qui présente des infos et des réglage dans des sections dites interactives – ou la nouvelle version de Paint – qui permet de supprimer automatiquement l'arrière-plan d'une image, comme certains logiciels pros. Mais Microsoft n'en dit absolument rien dans sa note officielle : c'est à ne plus rie y comprendre !
Ce nouvel épisode illustre bien l'absence de rigueur de Microsoft dans le développement de Windows 11, surtout quand on le compare à la stratégie d'Apple avec macOS, bien plus lisible. Dès le départ, l'éditeur s'est pris les pieds dans la tapis qu'il avait lui-même tissé en présentant son système comme révolutionnaire alors qu'il s'agit simplement d'une version évoluée de Windows 10 – ce qu'il était d'ailleurs à l'origine. Plus grave, Microsoft s'est coupé immédiatement d'une bonne partie de ses utilisateurs potentiels en imposant des exigences matérielles incompréhensibles – tant pour les processeurs compatibles que pour la présence d'une puce puce spécialisée, la fameuse TPM 2.0 –, interdisant de fait l'installation de ce nouveau Windows sur des PC anciens. Et, depuis, l'éditeur brouille constamment les pistes en multipliant les mises à jour et en éparpillant les nouveautés de son système phare au point de perdre les fidèles comme les experts. Il serait grand temps de remettre de l'ordre, de la simplicité et de la lisibilité dans l'évolution de Windows.
Windows 11 KB5030310 : une curieuse mise à jour en attendant la version 23H2
Félix 27/09/23
Contrairement à ce qui était attendu, Microsoft n'a pas sorti la version 23H2 de Windows 11 ce 26 septembre, mais une étrange mise à jour intermédiaire, avec quelques nouveautés… et sans Copilot, le fameux assistant dopé à l'IA.
Nous le répétons depuis des mois : Microsoft fait n'importe quoi avec Windows 11. Et ce n'est visiblement pas près de s'arrêter. Ainsi, lors d'une présentation de rentrée en grandes pompes il y a seulement quelques jours, l'éditeur avait promis l'arrivée d'une version majeure, la fameuse 23H2 – 23 pour 2023 et H2 pour second semestre –, comportant un lot important de nouveautés et d'améliorations. Sur son site officiel, la firme de Redmond avait même publié le menu, promettant près de 150 nouvelles fonctions, en particulier l'introduction de Copilot, son nouvel assistant dopé à l'IA. La date était même indiquée en clair : le 26 septembre. Par un curieux hasard de calendrier, c'était aussi le jour choisi par Apple pour publier macOS 14 Sonoma, la nouvelle version de son système d'exploitation pour Mac – la simple rencontre des grands esprits ?
Windows 11 KB5030310 : une simple mise à jour intermédiaire
Seulement voilà, si le nouvel OS d'Apple est bien arrivé mardi 26 septembre à l'heure dite, aucune trace de la nouvelle grande mouture de Windows 11 dans Windows Udpate – ni ailleurs. Contrairement à ce que certains de nos confrères avaient annoncé prématurément ces dernières semaines, point de version 23H2 à l'horizon. À la place, une mise à jour en mode "aperçu" : une Build 22621.2361 simplement estampillée KB5030310 dans la terminologie Microsoft – poésie, quand tu nous tiens…
Inutile de dire que la nouvelle a plutôt déçu les spécialistes. D'autant que cette Build ne brille pas vraiment par ses merveilles. La principale amélioration mise en avant par Microsoft consiste en l'arrivée de sites Web personnalisés dans la section Recommandé du menu Démarrer. "Cette mise à jour introduit les sites web dans la section Recommandé du menu Démarrer. Ces sites web seront personnalisés pour vous et proviennent de votre historique de navigation. Cela vous permet d'accéder rapidement aux sites web qui sont importants pour vous. Vous pouvez supprimer n'importe quelle URL de site web de la section Recommandé à l'aide du menu contextuel. Pour désactiver la fonctionnalité, accédez à Paramètres > Personnalisation > Démarrer", explique l'éditeur dans ses notes de version. Autrement dit, une fonction qui fait la même chose que les favoris ou la page d'accueil d'un navigateur ? Waouh !
Et le reste des "nouveautés" présentées est du même acabit, avec surtout de nombreuses corrections de problèmes concernant, pêle-mêle, le bouton de recherche, le mode veille, un bug d'Excel lors du partage de PDF dans Outlook (sic !) ou encore le calendrier et les contacts iCloud. La liste des améliorations mentionnées est aussi courte qu'édifiante : signalons simplement la prise en charge les changements d'heure d'été au Groenland, le changement d'orthographe de la capitale de l'Ukraine de Kiev à Kiev – tout est vrai. Pas de doute, Microsoft vend du rêve !
Mais la meilleure blague reste l'absence de Copilot, dont l'intégration avait été pourtant officiellement promise quelques jours plus tôt. Inutile de le charger après l'installation de la mise à jour : il n'est pas là ! "Copilot dans Windows sera lancé en avant-première sur certains marchés mondiaux dans le cadre de la dernière mise à jour de Windows 11. Les marchés initiaux pour l'aperçu de Copilot dans Windows comprennent l'Amérique du Nord et certaines parties de l'Asie et de l'Amérique du Sud. Nous avons l'intention d'ajouter d'autres marchés au fil du temps", peut-on lire en guise d'explication dans une discrète note de Microsoft. Autrement : attendez votre tour !
Windows 11 : y a-t-il un Copilot dans la version ?
Vous l'aurez compris, cette mise à jour n'est pas à la hauteur de ce que l'on attendait de Microsoft. Pas question de la bouder pour autant, même s'il n'y a pas d'urgence à l'installer – c'est d'ailleurs souvent plus prudent, pour éviter d'essuyer quelques plâtres bien salissants… D'autant que, très curieusement, elle intègre certaines des nouveautés prévues pour 23H2, comme l'écran des accueil des paramètres – qui présente des infos et des réglage dans des sections dites interactives – ou la nouvelle version de Paint – qui permet de supprimer automatiquement l'arrière-plan d'une image, comme certains logiciels pros. Mais Microsoft n'en dit absolument rien dans sa note officielle : c'est à ne plus rie y comprendre !
Ce nouvel épisode illustre bien l'absence de rigueur de Microsoft dans le développement de Windows 11, surtout quand on le compare à la stratégie d'Apple avec macOS, bien plus lisible. Dès le départ, l'éditeur s'est pris les pieds dans la tapis qu'il avait lui-même tissé en présentant son système comme révolutionnaire alors qu'il s'agit simplement d'une version évoluée de Windows 10 – ce qu'il était d'ailleurs à l'origine. Plus grave, Microsoft s'est coupé immédiatement d'une bonne partie de ses utilisateurs potentiels en imposant des exigences matérielles incompréhensibles – tant pour les processeurs compatibles que pour la présence d'une puce puce spécialisée, la fameuse TPM 2.0 –, interdisant de fait l'installation de ce nouveau Windows sur des PC anciens. Et, depuis, l'éditeur brouille constamment les pistes en multipliant les mises à jour et en éparpillant les nouveautés de son système phare au point de perdre les fidèles comme les experts. Il serait grand temps de remettre de l'ordre, de la simplicité et de la lisibilité dans l'évolution de Windows.
Ventoy : créer facilement une clé USB bootable
- par _Fabrice
le 06/09/2023 @ 16:14
Ventoy : créer facilement une clé USB bootable
Fabrice 06-09-2023
Gratuit et très simple d'emploi, Ventoy permet de copier un ou plusieurs systèmes d'exploitation sur une clé USB, puis de démarrer un PC en choisissant l'OS à lancer. Un utilitaire complet et pratique, à garder toujours sous la main !
Lorsque l'on souhaite réinstaller Windows proprement, le plus simple consiste à créer une clé USB de démarrage. Celle-ci comporte tous les attributs pour pouvoir démarrer le système qu'elle embarque et permet ensuite de l'installer. Pour y parvenir, il existe plusieurs solutions. S'il s'agit d'installer Windows par exemple, on peut s'appuyer sur l'outil Media Creation Tool proposé par Microsoft ou encore Rufus, un logiciel gratuit et très complet. Mais que diriez-vous de disposer d'une clé de démarrage multiboot, c'est à dire embarquant plusieurs systèmes d'exploitation ?
C'est ce que propose l'outil gratuit Ventoy. Grâce à lui, et pour peu que votre clé dispose de suffisamment de place, vous pourrez réunir sur une même clé le disque d'installation de Windows 10, de Windows 11, d'une distribution Linux – comme Ubuntu ou Mint – ou encore des utilitaires de secours comme en propose Avast ou Medicat. Pour y parvenir, vous n'aurez qu'à récupérer les images disques, les fameux fichiers ISO – ou même d'autres formats comme WIM, IMG /VHD ou encore EFI – de ces systèmes et les copier sur la clé USB préparée avec Ventoy. Contrairement à ce que propose Rufus par exemple, Ventoy se charge simplement de répertorier les ISO présentes sur la clé. Il n'en extrait pas les contenus, si bien que lorsque l'on démarre le PC depuis la clé USB Ventoy, les systèmes choisis sont prêts à être lancés. Aussi, comprenez qu'à l'exception de certains disques appelés Live CD comme pour Ubuntu par exemple, vous ne profiterez pas d'un système d'exploitation utilisable directement depuis la clé USB. Ventoy s'acclimate de plus de 1000 images disques dont Windows (11, 10, 8, 7, etc.), une quantité impressionnante de distributions Linux, et même des versions de ChromeOS comme l'excellent ChromeOS Flex qui peut fonctionner sur des PC peu puissants et même sur des Mac. Surtout, il ne requiert aucune connaissance technique pour fonctionner. Magique !
Comment créer une clé USB multiboot avec Ventoy ?
L'utilisation de Ventoy se révèle vraiment simple. L'outil se contente de préparer la clé USB à accueillir le ou les fichiers ISO et dépose les fichiers nécessaires au démarrage du PC depuis celle-ci. Si l'opération ne dure que quelques secondes, le plus long reste d'y copier les fichiers ISO souhaités.
► Téléchargez Ventoy puis décompressez l'archive Zip récupérée. Connectez la clé USB sur laquelle vous souhaitez installer vos différents systèmes sur votre PC et lancez ensuite l'application Ventoy2Disk.
► L'interface de Ventoy se résume à une petite fenêtre. Le logiciel a normalement détecté automatiquement votre clé USB. Vérifiez dans le champ Device qu'il s'agit bien de la bonne clé (pour le cas où plusieurs clés USB seraient branchées à votre ordinateur en même temps).
► Cliquez à présent sur le bouton Install. Ventoy vous avertit que les données contenues sur la clé seront supprimées (et pour cause, il va la formater). Vérifiez qu'aucune donnée importante ne s'y trouve et cliquez sur Oui.
► Au bout de quelques secondes, votre clé USB est prête. Récupérez à présent le ou les fichiers ISO correspondants aux divers systèmes que vous souhaitez voir figurer sur votre clé. Libre à vous n'en retenir qu'un seul si vous le souhaitez. Copiez ensuite ces fichiers ISO sur la clé comme vous le feriez avec n'importe quel autre type de fichiers. L'opération peut prendre plusieurs minutes selon la vitesse d'écriture de la clé, le type de connexion USB et la quantité de données à copier.
► Une fois les données copiées, il ne reste plus qu'à brancher la clé USB sur le PC sur lequel vous souhaitez utiliser les nouveaux systèmes et démarrer depuis celle-ci en modifiant l'ordre de priorité du démarrage depuis le Bios ou l'UEFI de l'ordinateur afin de désigner la clé en première position.
► L'interface de Ventoy s'affiche à l'écran et propose les différents systèmes que vous avez copié sur la clé.
► Il ne reste plus ensuite qu'à cliquer sur le système de votre choix ou à le sélectionner avec la touche flèche vers le bas puis Entrée du clavier pour lancer son installation, un outil de réparation ou encore un Live CD directement depuis la clé USB.
Gratuit et très simple d'emploi, Ventoy permet de copier un ou plusieurs systèmes d'exploitation sur une clé USB, puis de démarrer un PC en choisissant l'OS à lancer. Un utilitaire complet et pratique, à garder toujours sous la main !
Lorsque l'on souhaite réinstaller Windows proprement, le plus simple consiste à créer une clé USB de démarrage. Celle-ci comporte tous les attributs pour pouvoir démarrer le système qu'elle embarque et permet ensuite de l'installer. Pour y parvenir, il existe plusieurs solutions. S'il s'agit d'installer Windows par exemple, on peut s'appuyer sur l'outil Media Creation Tool proposé par Microsoft ou encore Rufus, un logiciel gratuit et très complet. Mais que diriez-vous de disposer d'une clé de démarrage multiboot, c'est à dire embarquant plusieurs systèmes d'exploitation ?
C'est ce que propose l'outil gratuit Ventoy. Grâce à lui, et pour peu que votre clé dispose de suffisamment de place, vous pourrez réunir sur une même clé le disque d'installation de Windows 10, de Windows 11, d'une distribution Linux – comme Ubuntu ou Mint – ou encore des utilitaires de secours comme en propose Avast ou Medicat. Pour y parvenir, vous n'aurez qu'à récupérer les images disques, les fameux fichiers ISO – ou même d'autres formats comme WIM, IMG /VHD ou encore EFI – de ces systèmes et les copier sur la clé USB préparée avec Ventoy. Contrairement à ce que propose Rufus par exemple, Ventoy se charge simplement de répertorier les ISO présentes sur la clé. Il n'en extrait pas les contenus, si bien que lorsque l'on démarre le PC depuis la clé USB Ventoy, les systèmes choisis sont prêts à être lancés. Aussi, comprenez qu'à l'exception de certains disques appelés Live CD comme pour Ubuntu par exemple, vous ne profiterez pas d'un système d'exploitation utilisable directement depuis la clé USB. Ventoy s'acclimate de plus de 1000 images disques dont Windows (11, 10, 8, 7, etc.), une quantité impressionnante de distributions Linux, et même des versions de ChromeOS comme l'excellent ChromeOS Flex qui peut fonctionner sur des PC peu puissants et même sur des Mac. Surtout, il ne requiert aucune connaissance technique pour fonctionner. Magique !
Comment créer une clé USB multiboot avec Ventoy ?
L'utilisation de Ventoy se révèle vraiment simple. L'outil se contente de préparer la clé USB à accueillir le ou les fichiers ISO et dépose les fichiers nécessaires au démarrage du PC depuis celle-ci. Si l'opération ne dure que quelques secondes, le plus long reste d'y copier les fichiers ISO souhaités.
► Téléchargez Ventoy puis décompressez l'archive Zip récupérée. Connectez la clé USB sur laquelle vous souhaitez installer vos différents systèmes sur votre PC et lancez ensuite l'application Ventoy2Disk.
► L'interface de Ventoy se résume à une petite fenêtre. Le logiciel a normalement détecté automatiquement votre clé USB. Vérifiez dans le champ Device qu'il s'agit bien de la bonne clé (pour le cas où plusieurs clés USB seraient branchées à votre ordinateur en même temps).
► Cliquez à présent sur le bouton Install. Ventoy vous avertit que les données contenues sur la clé seront supprimées (et pour cause, il va la formater). Vérifiez qu'aucune donnée importante ne s'y trouve et cliquez sur Oui.
► Au bout de quelques secondes, votre clé USB est prête. Récupérez à présent le ou les fichiers ISO correspondants aux divers systèmes que vous souhaitez voir figurer sur votre clé. Libre à vous n'en retenir qu'un seul si vous le souhaitez. Copiez ensuite ces fichiers ISO sur la clé comme vous le feriez avec n'importe quel autre type de fichiers. L'opération peut prendre plusieurs minutes selon la vitesse d'écriture de la clé, le type de connexion USB et la quantité de données à copier.
► Une fois les données copiées, il ne reste plus qu'à brancher la clé USB sur le PC sur lequel vous souhaitez utiliser les nouveaux systèmes et démarrer depuis celle-ci en modifiant l'ordre de priorité du démarrage depuis le Bios ou l'UEFI de l'ordinateur afin de désigner la clé en première position.
► L'interface de Ventoy s'affiche à l'écran et propose les différents systèmes que vous avez copié sur la clé.
► Il ne reste plus ensuite qu'à cliquer sur le système de votre choix ou à le sélectionner avec la touche flèche vers le bas puis Entrée du clavier pour lancer son installation, un outil de réparation ou encore un Live CD directement depuis la clé USB.
Mise à jour Chrome 116 : une nouvelle faille critique à corriger d'urgent
- par Felix le 02/09/2023 @ 16:00
Mise à jour Chrome 116 : une nouvelle faille critique à corriger d'urgent
Félix 30/08/23
Encore une fois, Google publie en urgence une nouvelle version de son navigateur Web Chrome afin de combler une faille de sécurité jugée critique. Une mise à jour à installer sans attendre pour éviter tout risque sur Internet !
Même s'il fait l'objet d'évolutions et d'améliorations constantes, Chrome, le navigateur Web de Google, n'échappe pas aux problèmes de tous les logiciels, et notamment aux fameuses failles de sécurité, ces "petits défauts" qui échappent à la vigilance des développeurs, et qui sont découverts après coup, par des experts plus attentifs. Et certaines de ces failles sont plus graves que d'autres, exigeant une réaction rapide au regard des dangers qu'elles font peser sur les utilisateurs. Après plusieurs alertes de sécurité cette année, c'est encore le cas en cette fin août 2023 où Google vient de publier une mise à jour afin de combler en urgence une nouvelle brèche de sécurité qualifiée de critique découverte dans version 116, aussi bien pour ordinateur que pour Android.
Chrome 116 : une faille dans le module de streaming audio et vidéo
Comme Google l'explique dans son billet de blog publié le 29 août, cette vulnérabilité référencée sous la douce appellation CVE-2023-4572 –et découverte le 12 août dernier par un certain wnfwn (@_fwnfwn) – présente des risques importants dans la mesure où elle concerne MediaStream, une API liée à WebRTC qui prend en charge la diffusion en continu de données audio et vidéo. Dit plus clairement, elle peut être exploitée lors de la consultation de flux en streaming, une activité désormais fréquente pour beaucoup d'utilisateurs. Et si Google n'explique pas comment elle peut être détournée pour des attaques ou des piratages, l'éditeur conseille d'installer dès à présent le correctif qui sera de toute façon déployé automatiquement dans les jours et semaines à venir. Un conseil qu'il vaut mieux suivre sans attendre, comme toujours ! Et bien que le téléchargement et l'installation des mises à jour dans Chrome s'effectuent automatiquement, il est recommandé de les forcer immédiatement (voir ci-dessous) pour éviter tout risque.
Comment mettre Google Chrome à jour ?
La mise à jour de Chrome est très simple, sur ordinateur comme sur mobile.
► Si vous utilisez la version mobile de Chrome, connectez-vous à Internet (en 4G/5G ou en Wi-Fi), ouvrez le Play Store (sur Android) ou l'App Store (sur iOS), cherchez Chrome dans le moteur de recherche ou parmi les applications déjà installées sur votre appareil, puis appuyez sur le bouton Mettre à jour.
► Si vous utilisez la version pour ordinateur, ouvrez Chrome, cliquez sur les trois petits points verticaux, dans le bandeau en haut à droite. Dans le menu qui s'affiche, passez la souris sur Aide, en bas, afin de déployer un sous-menu, puis cliquez sur À propos de Chrome.
► Un nouvel onglet s'ouvre dans la fenêtre active. Chrome cherche alors automatiquement une mise à jour. S'il trouve une nouvelle version, il l'indique clairement dans un message et la télécharge aussitôt. Cliquez sur le bouton Relancer pour fermer le navigateur, appliquer la mise à jour et relancer Chrome.
► À l'issue de la mise à jour, vous devriez avoir les numéros de version suivants selon votre système d'exploitation, en regardant dans À propos de Chrome :
Chrome pour Windows : 116.0.5845.140 ou 116.0.5845.141
Chrome pour Mac et Linux : 116.0.5845.140
Chrome pour Android : 116.0.5845.163
Mise à jour Chrome 116 : une nouvelle faille critique à corriger d'urgent
Félix 30/08/23
Encore une fois, Google publie en urgence une nouvelle version de son navigateur Web Chrome afin de combler une faille de sécurité jugée critique. Une mise à jour à installer sans attendre pour éviter tout risque sur Internet !
Même s'il fait l'objet d'évolutions et d'améliorations constantes, Chrome, le navigateur Web de Google, n'échappe pas aux problèmes de tous les logiciels, et notamment aux fameuses failles de sécurité, ces "petits défauts" qui échappent à la vigilance des développeurs, et qui sont découverts après coup, par des experts plus attentifs. Et certaines de ces failles sont plus graves que d'autres, exigeant une réaction rapide au regard des dangers qu'elles font peser sur les utilisateurs. Après plusieurs alertes de sécurité cette année, c'est encore le cas en cette fin août 2023 où Google vient de publier une mise à jour afin de combler en urgence une nouvelle brèche de sécurité qualifiée de critique découverte dans version 116, aussi bien pour ordinateur que pour Android.
Chrome 116 : une faille dans le module de streaming audio et vidéo
Comme Google l'explique dans son billet de blog publié le 29 août, cette vulnérabilité référencée sous la douce appellation CVE-2023-4572 –et découverte le 12 août dernier par un certain wnfwn (@_fwnfwn) – présente des risques importants dans la mesure où elle concerne MediaStream, une API liée à WebRTC qui prend en charge la diffusion en continu de données audio et vidéo. Dit plus clairement, elle peut être exploitée lors de la consultation de flux en streaming, une activité désormais fréquente pour beaucoup d'utilisateurs. Et si Google n'explique pas comment elle peut être détournée pour des attaques ou des piratages, l'éditeur conseille d'installer dès à présent le correctif qui sera de toute façon déployé automatiquement dans les jours et semaines à venir. Un conseil qu'il vaut mieux suivre sans attendre, comme toujours ! Et bien que le téléchargement et l'installation des mises à jour dans Chrome s'effectuent automatiquement, il est recommandé de les forcer immédiatement (voir ci-dessous) pour éviter tout risque.
Comment mettre Google Chrome à jour ?
La mise à jour de Chrome est très simple, sur ordinateur comme sur mobile.
► Si vous utilisez la version mobile de Chrome, connectez-vous à Internet (en 4G/5G ou en Wi-Fi), ouvrez le Play Store (sur Android) ou l'App Store (sur iOS), cherchez Chrome dans le moteur de recherche ou parmi les applications déjà installées sur votre appareil, puis appuyez sur le bouton Mettre à jour.
► Si vous utilisez la version pour ordinateur, ouvrez Chrome, cliquez sur les trois petits points verticaux, dans le bandeau en haut à droite. Dans le menu qui s'affiche, passez la souris sur Aide, en bas, afin de déployer un sous-menu, puis cliquez sur À propos de Chrome.
► Un nouvel onglet s'ouvre dans la fenêtre active. Chrome cherche alors automatiquement une mise à jour. S'il trouve une nouvelle version, il l'indique clairement dans un message et la télécharge aussitôt. Cliquez sur le bouton Relancer pour fermer le navigateur, appliquer la mise à jour et relancer Chrome.
► À l'issue de la mise à jour, vous devriez avoir les numéros de version suivants selon votre système d'exploitation, en regardant dans À propos de Chrome :
Chrome pour Windows : 116.0.5845.140 ou 116.0.5845.141
Chrome pour Mac et Linux : 116.0.5845.140
Chrome pour Android : 116.0.5845.163